Nous avons tous un jour réussi cette prouesse : pédaler tout en maintenant verticalement cet engin à deux roues. Nous avions 4, 5 ou 6 ans. Papa courait derrière en tenant la selle, Maman plus loin vivait le calvaire … Il n’y avait pas encore de piste cyclable. On s’essayait dans les rues du village. La place de la fontaine à TRAENHEIM a connu mes premières chutes.
Pas loin d’ici
Une fois l’équilibre trouvé, certains d’entre vous ne l’ont plus jamais abandonné. Au début c’était un merveilleux jouet capable d’élargir notre environnement de petit garçon. Plus tard il est devenu plus utilitaire : aller à l’école, faire quelques commissions, retrouver les camarades et amis et se lancer dans de petites escapades avec eux. Beaucoup l’ont ensuite abandonné au profit de mobylettes, scooters, motos puis voitures. Et puis il y a eu copines (au pluriel) et épouse (au singulier), poupons et landaus, famille et boulot, maison et dettes. Des décennies plus tard, très légèrement bedonnant et souvent fâché avec le pèse-personne, vous vous êtes rappelés que dans votre jeunesse vous avez flirté de plaisir avec un vélo.
La quarantaine venue, pourquoi ne pas penser mariage. Cette première compagne à moi était d’occasion, couleur bleu ciel. Mon contrat de mariage était une licence à la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT) au Cyclo Club de WASSELONNE et environs (CCW). Les premiers dimanches matins n’étaient pas des plus faciles. Mais je me disais : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ! ». Avant de devenir la petite reine de mes rêves, elle m’a fait bien souffrir.
Et maintenant des décennies après, je lui suis encore et toujours fidèle. Me permettra-t-elle de vivre « plusss » vieux, ceci n’est pas certain du tout, mais ce dont je suis sûr c’est qu’elle me permet de vivre … « plusss » mieux !
Du vécu que du vécu
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