Le marathon du vignoble, ce 15 juin 2014, est l’occasion de se demander ce qui les fait courir et plus encore qu’est ce qui les fait tenir ces marathoniens ?
Marathon droit devant !
François Raguenes, citoyen de Wangen, ne compte plus ses participations ni les défis qu’il a relevé en atteignant la distance de 42,195 kilomètres, celle qui définie un marathon. Ce que vous remarquerez chez lui si vous l’apercevez, durant le marathon du vignoble, c’est son regard déterminé car comme tout pratiquant il sait que c’est dans la tête que ça se passe, cependant il ne faut pas ignorer les facteurs physiologiques qui sont prêts à miner la psychologie d’un coureur de longue haleine. Comme les membres de l’association Nordheim Of Course, il faut un entraînement régulier (4x par semaine pour François), une bonne connaissance de ses capacités et un régime alimentaire raisonnable sont les conditions pour arriver au bout du parcours ; il faudra se méfier du redoutable « mur du marathon » qui peut apparaître aux alentours des 30 kilomètres, il correspond à l’épuisement des réserves de glycogène et entraîne une panne de carburant musculaire. Tout cela se résume autour du régime, qu’il soit alimentaire ou en terme de vitesse et de rythme.
Le temps de réfléchir
Revenons au mental du marathonien, car pendant ces dizaines de kilomètres il en a du temps pour réfléchir. On espère qu’il se demande autre chose comme si il a bien fermé le gaz de sa cuisinière… Pas de place aux doutes qui pourraient affaiblir sa détermination, divertir son orientation en l’obligeant à revenir sur ses pas si il se trompe dans le tracé (ça arrive !), pas de tracasseries qui pèseraient sur le mental. C’est l’esprit serein qu’il faut démarrer la course, d’autant si les nuages sont bas et le ciel gris. Penser positif, penser à la satisfaction de l’exploit réussi, vouloir c’est pouvoir ! C’est certainement ces petites phrases qui tournent en boucles dans la tête du marathonien pour chasser d’insidieuses et perfides pensées négatives prêtes à surgir et lui couper les jambes. Une fois encore, preuve est faite que l’esprit peut transcender le corps.
Spectateurs, on compte sur vous pour les encourager lorsqu’ils passeront à travers le pays de la Mossig, traversant notamment les villages de Scharrachbergheim, Kirchheim, Marlenheim, Wangen, Traenheim, Bergbieten, Dangolsheim pour enfin retourner en direction de Molsheim.
Pour information, c’est autour de l’âge de la quarantaine en 1995 que François Raguenes s’est lancé dans le « running ». Aujourd’hui parmi les vétérans, il se mesure à plusieurs marathons chaque année et même un 100 km ! Quand on vous dit que c’est dans la tête !
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