Depuis notre dernier entretien, Léopoldine Hummel poursuit sa carrière, mais cette fois c’est pour nous parler de son premier CD que nous l’avons questionné.
Bonjour Léopoldine, quoi de neuf depuis notre dernière rencontre au printemps ?
Bonjour Vu par ICI. Depuis le printemps tout est passé très vite avec une densité folle ! J’ai joué dans des caves dans toute la France de Toulouse à Strasbourg, puis dans un château en Franche-Comté. J’ai fait la première partie de Catherine Ringer, de Ernest au Sentier des Halles, de Gérald de Palmas à la fête de la musique Place Kléber, chanté à Summerlied devant une salle plus que comble, animé un stage de chant, et chanté aux bibliothèques idéales à l’Aubette à Strasbourg. Et puis surtout, je viens de faire mon tout premier concert où les spectateurs se sont déplacés rien que pour nous voir jouer. Et ça, c’est symboliquement très fort. Ca me touche beaucoup.
Racontez-nous ce dernier concert à Illkirch.
Je crois que ce concert à L’illiade m’a permis aussi de trouver une sorte d’apaisement dans la musique que je propose. Dans le moment poétique que j’ai envie de partager avec les hommes et les femmes qui viennent à notre rencontre. Quand je dis apaisement, je veux aussi parler d’un dialogue simple entre nous et le public. Ce que je propose dans mes concerts, je peux maintenant le formuler. C’est de passer un moment à écouter des chansons qui parlent de nous, de la vie que l’on connaît mais avec des mots et des sonorités qui apportent un regard distancié, poétique.
Il parait qu’un CD est en passe de sortir ? Vous pouvez nous en dire plus ?
À l’heure de la dématérialisation, ça me plaît beaucoup de proposer un objet qui devient presque obsolète… un petit cd trois titres. C’est ma première expérience de studio. Et quelle expérience ! Choisir des sonorités, s’écouter chanter, prendre du recul sur la musique que l’on fait. C’est un travail très étonnant. Ce CD est comme une carte de visite de Léopoldine HH.
Le premier titre : « Ces années (mon camarade) » est une des premières mélodie que j’ai composé sur un texte de Gilles Granouillet. Gilles, c’est le premier auteur qui m’a dit : « Tiens ! Je t’ai écrit cinq textes, maintenant à toi de jouer. C’était en 2008 lorsque j’étais à l’école de théâtre de St-Etienne. Il y a cette phrase que j’aime beaucoup « Si je frôle trop ton bras, c’est pour garder l’emprunte de ta peau, bientôt j’en aurai besoin, pour mes hivers déjà je garde des manteaux ».
Le second titre : « L’ourse » sur un texte de Florent Gouëlou qui m’a dit : « Ecris-moi une mùélodie et je t’écrirais un texte dessus ». J’adore cette chanson dont les paroles sont assez énigmatiques. Et de ce fait, à chaque fois que je l’a chante, j’ai l’impression de découvrir un sens caché à cette histoire d’Ourse qui se remémore un amour douloureux à chaque pleine lune.
Le troisième titre : « Je suis née toute nue, c’est l’amour qui m’a faite » est une chanson que ma maman Liselotte chantait quand j’étais petite. Le texte est de Jacques Prévert et la musique de mon papa Jean-Marie. C’est une chanson qui parle de choses d’adultes mais avec un ludisme dans le texte et dans la mélodie composée. Et ce contraste est totalement jubilatoire à interpréter.
J’ai aussi en projet un album plus conséquent et qui verra le jour à la fin de l’été 2015.
Vous avez des spectacles de programmés prochainement par ici ?
Oui, la prochaine date en Alsace c’est le 30 janvier 2015 au Cheval Blanc de Schiltigheim, puis nous jouerons à Besançon et à Paris dans la foulée.
Vous avez encore le temps de faire du théâtre ou des lectures avec un tel agenda ?
Et comment ! Je suis comédienne, c’est mon premier métier. En ce moment je suis en répétition à Lyon. Et je fais une lecture musicale à la Maison de la Poésie à Paris le 16 novembre à 15H. C’est vrai que j’ai très peu de temps pour aller au cinéma, me balader, écouter de la musique mais là je suis en train de prendre le temps de répondre à vos questions et en même temps j’écoute un concert de piano à quatre mains de Bach joué par le compositeur Kurtag avec sa femme. Et c’est sublime. Bon revenons au théâtre : je joue à Lyon fin novembre ‘V&A’ d’après Shakespeare avec la compagnie Les Indiens et puis je joue en Picardie dans « La Liste » de Jennifer Tremblay. J’y joue de l’accordéon et je m’occupe de la création musicale. Et puis je vais jouer à Avignon l’été prochain. c’est la première fois!
Quelle direction prendrez-vous en 2015 ?
En 2015, ma barque naviguera dans des eaux musicales et frôlera les rives théâtrales. En fait, pour savoir où le vent me mène, il est préférable de s’inscrire à la newsletter de Léopoldine HH en m’envoyant simplement un mail. Ah oui, de la même manière il est possible de commander par correspondance le CD 3 titres en indiquant vos coordonnées! (le CD est à 5€). Ca y est, je crois que tout est dit. Ca m’a bien plu de répondre à ces questions! Cela m’a aussi permis de faire le point au lendemain de ce concert à L’illiade. Merci à vous! CHABADOU !
Le site officiel de Léopoldine Hummel
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Voilà une artiste en devenir, une vraie, et qui a de qui tenir ! Bravo, et merci pour l’article !
bravo schehn Maiedele , mach so wietersch … de Apfel fahlt nett witt vum Bäum