Trouver un emploi aujourd’hui implique presque toujours un besoin de mobilité et bien souvent motorisé. C’est d’ailleurs un critère de recrutement qui apparait dans les annonces d’emploi ou les lettres de motivation : le permis de conduire. Témoin des difficultés de le passer pour certaines femmes, Annie LE METAYER, citoyenne de Marlenheim, salariée d’Orange et bénévole à Caritas Alsace, a mis en oeuvre une action qui a dépassé ses espérances.
La Fondation Orange, engagée
et solidaire auprès des femmes
Annie a le coeur tourné vers le bénévolat et en s’impliquant, au sein de l’équipe Caritas de la Porte du Vignoble, elle a constaté que plusieurs femmes isolées avaient une difficulté dans leur projet de retour à l’emploi. Mais laquelle ? Grâce à son écoute, elle a relevé que sans permis de conduire, pas de voiture, donc pas de mobilité, donc pas d’emploi… La Fondation Orange proposait en 2015 un dispositif solidaire de soutien financier vers les initiatives en faveur des femmes. Caritas à Marlenheim a donc sollicité une bourse pour financer, à hauteur des deux tiers, des permis de conduire pour des femmes en difficultés sur son secteur. Les auto-écoles locales (Auto-école de la Mossig, RAF conduite, ECF Wasselonne) ont également répondu présente aux sollicitations de l’association et ont facilité la formation des bénéficiaires. Voila simplement comment une implication citoyenne et solidaire, avec l’appui de structures engagées, permet de solutionner des blocages semblant insurmontables..
Caritas en contact
directe avec les citoyens
Après une enquête réalisée auprès de 4335 personnes, Caritas remarque que 73 % des personnes en situation de précarité se sentent contraintes dans leurs déplacement, que les transports en commun ne peuvent pas toujours combler. On ne travaille pas forcément là où on vit et on ne vit pas là où on travaille, l’un ou l’autre mène à la même condition : posséder un permis de conduire… La mobilité devient rapidement un facteur essentiel pour la vie de tous les jours comme en témoigne une jeune femme qui a fait appel à Caritas Alsace « C’est un cercle vicieux lorsque l’on n’a pas de moyen de locomotion ou pas de permis. On est rapidement sans emploi et on ne peut subvenir aux frais permettant d’obtenir le permis et une voiture » Caritas Alsace ne souhaite donc pas s’arrêter là et se pose la question du véhicule lui-même, qui est de fait un coût supplémentaire, tant en acquisition qu’en entretien. Caritas Alsace cherche actuellement à établir un partenariat avec des garages, concessionnaires ou toute structures aptes à participer à cet élan solidaire.
A l’heure actuelle, 6 femmes suivent le cursus de formation et l’accompagnement bienveillant qui leur permettra de franchir une étape supplémentaire dans leur projet de vie.
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